Faire travailler ses facultés cérébrales
La « gymnastique cérébrale » peut être un moyen d’entretenir sa vivacité intellectuelle. A chacun de choisir l’activité qui lui convient le mieux : lecture, écriture, mots croisés, jeux de cartes, de société ou d’échecs, sont autant de possibilités de rester intellectuellement en éveil.
La poursuite d’une activité professionnelle ou associative est aussi, au-delà du maintien des relations sociales, une excellente source de stimulation intellectuelle.
Miser sur les aliments du cerveau
Certains nutriments présents dans l’alimentation pourraient être utiles pour conserver ses capacités intellectuelles.
Pour bien travailler, le cerveau a besoin de carburant :
– les sucres lents, dont les pâtes, pommes de terre, riz, semoule, lentilles, pain complet…
– les acides gras oméga 3, que l’on trouve surtout dans les poissons gras (saumon, thon, maquereau, sardine…), ainsi que dans les huiles de colza, de noix ou de soja,
– les vitamines B (impliquées dans le processus de mémorisation), fournies par les abats, les légumes, les céréales complètes, les levures et le jaune d’œuf,
– les vitamines C (utile à la concentration), contenues dans les fruits (orange, pamplemousse, cassis, kiwi…) et dans les légumes (poivron, brocoli, navet, betterave…).
En plus de protéger vos neurones, ces aliments contribuent à limiter les risques de maladies cardiovasculaires.
Chouchouter son sommeil
Le stockage de l’information et la création de nouveaux réflexes nécessaires à la restitution se font à notre insu, durant notre sommeil. Il faut donc admettre que le sommeil est un facteur d’intégration des connaissances.
Pour s’endormir facilement le soir, rien de tel que d’être fatigué, autrement dit d’avoir été actif physiquement dans la journée.
Et si vraiment on a besoin « d’aide » pour s’endormir, mieux vaut se tourner vers les médecines douces (sédatif PC, valériane…), qui respectent la structure du sommeil, que vers les somnifères. Et s’offrir une sieste réparatrice au besoin !
Faire du sport
L’une des meilleures façons d’éviter de perdre la mémoire avec l’âge, est de faire du sport (natation, gymnastique…) ou tout du moins garder une activité physique suffisante (marche, jardinage…).
L’explication : le secret réside dans l’irrigation du cerveau ! Le sport augmente naturellement le volume du sang qui irrigue le cerveau. Le sang apporte de l’oxygène, nécessaire au développement des neurones. Et on le sait, le cerveau est capable de fabriquer de nouveaux neurones, notamment au niveau de l’hippocampe… responsable de la mémoire !